Schneider annonce 2 milliards d’euros d’investissements industriels : bientôt le rebond pour les usines françaises?

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Emploi
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Au comité de Groupe France le 29 novembre dernier, vos élus Cfdt ont pointé la baisse de charge des sites industriels français. Pour autant, les investissements massifs prévus par la direction semblent annoncer un avenir prospère.

Situation préoccupante pour les sites industriels français

Au cours du dernier trimestre 2023, la production de la plupart des usines françaises du groupe a subi une baisse significative, oscillant entre 20 et 30%.
S’agit-il d’une crise passagère, ou d’une tendance plus profonde?

Le plan « Build in America » de l’administration Biden a un impact non négligeable, délocalisant des productions vers les USA. Cela représente notamment 16% de la production pour les Agriers, et entre 5 et 10% pour Carros, Mastetech, Espagnac et Le Vaudreuil. Mais ce point n’explique pas tout.

Alors que Schneider ferme une usine par an en France depuis 2010, cette situation inquiète pour la pérennité des emplois.

DES annonces d’Investissements considÉrables

Malgré ce contexte délicat en France, la direction du groupe est résolument optimiste. Lors du conseil d’administration SEI du 30 novembre dernier, elle a annoncé 2 milliards d’euros d’investissement sur trois ans, pour accroître les capacités industrielles du groupe (dans le monde) . 400 millions d’euro supplémentaires sont prévus d’ici 2030, pour atteindre les objectifs « net zéro carbone » .
Nos marchés sont attendus en forte croissance, particulièrement en Europe de l’ouest. Tout cela semble indiquer le retour d’un niveau de charge élevé dès 2024, pour les usines françaises.

Pour la direction donc, tous les voyants sont au vert. La CFDT s’en félicite, et demande que les investissements annoncés permettent de pérenniser les sites industriels et les emplois en France. Elle attend un plan précis pour la France au prochain comité de groupe.
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