La rémunération fixe : l’essentiel à retenir
Le salaire mensuel de base brut (hors primes et bonus)
C’est la partie fixe de la rémunération que l’employeur verse au salarié, en contrepartie de l’emploi exercé, des connaissances et des compétences de la personne.
Ce salaire correspond au temps de travail (en heures, en jours ou au forfait annuel).
Pour le temps partiel proposé et choisi à la demande du salarié, le salaire est versé au prorata du temps théorique travaillé.
L’évolution de la rémunération fixe au sein de l’entreprise se négocie lors des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires).
A la suite des NAO, une commission de suivi, réunissant les partenaires sociaux signataires du plan salarial, est mise en place pour analyser tous les éléments se rapportant à la rémunération. La Direction présente les évolutions de salaire (par catégories professionnelles, par coefficients, entre les hommes et les femmes), les évolutions des valeurs minimales, moyennes et maximales des augmentations de salaires et des STIP/SIP cibles.
La prime d’ancienneté
Elle est calculée sur les salaires mensuels minimaux de l’entreprise (SMSE) majoré de 5% pour les ouvriers et de 7% pour les agents de maîtrise. Elle est attribuée dès 3 ans d’ancienneté avec 3% et progresse de 1% par an jusqu’à 15% maxi.
Exemples :
Pour un ouvrier au coef 180 avec un SMSE de 1732€ et 8 ans d’ancienneté, sa prime est de 1732×1,05x 8% = 145€.
Pour un agent de maîtrise au coef 285 avec un SMSE de 2367€ (même ancienneté) sa prime est de 2367×1,07×8% = 202€
Les primes de conditions de travail
Il s’agit des primes d’équipes, de paniers, de nuit, etc. Elles s’appliquent différemment suivant les établissements de SEI / SEF, ce qui peut créer des situations inéquitables entre salariés, et poser des problèmes lors des mobilités.
La CFDT vous conseille de faire intégrer ces primes à votre salaire de base lors d’un changement de poste.