Réchauffement climatique, engorgement des villes, économie en crise… des usages qui évoluent
Autant d’arguments qui font que le vélo, hier perçu comme un mode obsolète, a fait sa réapparition dans notre paysage urbain. Moins dépendante du tout-automobile, la jeune génération commence à voir en lui une réponse appropriée aux problèmes de déplacements des citadins. Elle fait monter les exigences sur le domaine des infrastructures et les entreprises y sont de plus en plus sensibles.
Quelques éléments d’information
Quantité moyenne de C02 émise sur un km par une personne qui se déplace
– à vélo, à pied ou en roller = 0 g
– en tramway = 20 g, en bus = 80 g
– en voiture = 310 g
A eux seuls, les pots d’échappement sont à l’origine d’environ 25 % des gaz à effet de serre.
A l’échelle du pays, le trafic routier est responsable de 15 % des émissions de particules fines, les plus dangereuses pour la santé.
Plus d’infos sur https://www.fub.fr/
Les deux lois de mise en œuvre du Grenelle de l’environnement illustrent la priorité que constitue le développement de la pratique du vélo.
La loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement prévoit, en son article 13, que l’État encouragera, dans le cadre des plans de déplacements urbains, le développement de l’usage du vélo.
La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dans son article 51 donne la possibilité aux communautés de communes et aux communautés d’agglomérations d’organiser un service de mise à disposition de vélos en libre-service.
Chez Schneider
Schneider, considérant que le risque corporel en 2 roues est 27 fois plus important qu’en voiture, interdit le vélo dans les déplacements inter-sites, se dégageant ainsi de toute responsabilité.
En cas d’accident de vélo lors de déplacements inter-sites, cela relèverait de l’accident de travail, avec des conséquences financières importantes pour l’entreprise.
C’est pourquoi il est préconisé d’utiliser les véhicules électriques inter-sites mis à disposition et les transports en commun.
Lorsqu’il s’agit de l’utilisation du 2 roues inter-sites, l’engagement de Schneider pour le développement durable semble vite oublié au regard des coûts liés aux accidents potentiels, ce qui fait grincer des dents chez les cyclistes engagés pour la santé et la planète.
Une montée en puissance de la voix des cyclistes
Les collaborateurs souhaitant utiliser leur vélo en intersites s’expriment sur le sujet par des posts et des enquêtes dans les réseaux sociaux internes. Ils veulent faire entendre leur voix, pour que leurs usages soient pris en compte, et qu’ils ne risquent pas la sanction.
La position de la CFDT
Nous avons à maintes reprises porter le sujet à la Direction mais les attentes des collaborateurs qui se déplacent en vélo n’ont pas été totalement entendues par la Direction (notamment sur les déplacements inter-sites).
Néanmoins, dans le cadre de l’Accord QVCT, nous avons pu obtenir un assouplissement des conditions de remboursements au titre du forfait de mobilité durable, avec notamment
- la possibilité de bénéficier du remboursement (40 euros) du kit sécurité (gilet et casque) élargi aux monoroue, hoverboard et gyropode
- le remboursement des frais d’entretien et réparation (40 euros) de votre vélo ou trottinette, même si vous faites, vous-même la réparation
Pour rappel : ces remboursements s’appliquent aux CDI, CDD, stagiaires et alternants, qui effectuent au minimum 80 trajets par an* (un trajet = un aller ou un retour) en vélo, trottinette ou autre mode de déplacement « doux », au titre du trajet domicile / travail
* 40 si vous êtes à temps partiel
Les cumuls sont possibles entre :
Forfait Mobilité Durable vélo / trottinette + prise en charge
- des abonnements aux services de location vélos
- des abonnements aux transports en commun
- du covoiturage
Avec un plafond à 500 euros
Pour le remboursement, vous devrez remplir la demande de versement du forfait et l’attestation sur l’honneur de la pratique du vélo / trottinette et télécharger dans Support@Schneider vos justificatifs entre le 3 et le 31 janvier