Sortir de l’anglais et repenser dans sa langue

L’usage de l’anglais comme langue de travail standard chez Schneider Electric a été instauré pour, à priori, simplifier les échanges dans un environnement culturellement diversifié. Cependant, cette règle a montré ses limites : elle crée des barrières. Beaucoup de collaborateurs sont en souffrance à cause des communications exclusivement en langue anglaise.

L'image montre une personne qui utilise un smartphone pour traduire

choisir sa langue de travail

Au sein de Schneider, même entre collaborateurs francophones, l’anglais domine. Cette règle linguistique uniformisante engendre une forme insidieuse de ségrégation, déjà dénoncée par la loi Toubon. Un des exemples significatifs est celui du support RH : la navigation, complexe pour ceux qui ne maîtrisent pas l’anglais, devient un véritable casse-tête, privant les collaborateurs de droits ou d’assistance pourtant essentiels.

Anglais imposé = performances et compétitivité freinées

En imposant l’anglais, Schneider Electric exclue certains collaborateurs ou tout au moins limite leur productivité. Mais ce n’est pas tout.
Entre collègues francophones, l’utilisation forcée d’un anglais approximatif appauvrit les échanges. En effet, les nuances linguistiques souvent indispensables dans les discussions techniques ou stratégiques disparaissent, compromettant la qualité du travail.

À l’échelle internationale, où les comparaisons entre ingénieurs sont fréquentes, cela défavorise notre compétitivité.

les technologies modernes = des solutions a notre portée

Des outils tiers comme Google Translate ou DeepL sont facilement utilisables pour traduire documents et contenus. Ces outils offrent une traduction de bien meilleure qualité que la traduction personnelle approximative. Il est crucial de mettre ces outils à disposition et de former les salariés.

Avec l’essor de l’intelligence artificielle et d’outils intégrés comme Microsoft Translator à Teams, il serait possible de disposer d’une traduction instantanée. L’utilisation de technologies sécurisées rendrait ces échanges aussi fiables qu’inclusifs.

La CFDT demande que tous les collaborateurs puissent travailler dans leur langue maternelle, en mettant en place des outils modernes de traduction pour améliorer la qualité des interactions, l’inclusivité et l’efficacité.
Par exemple : essayez la solution multilingue mise en place sur ce site ! (choix en haut à droite)

Par exemple, vous êtes sur Spice+ avec le client web Edge et vous tombez sur une page écrite en Anglais. Avec un clic droit, vous pouvez choisir ‘Traduire en français’ et la page sera alors immédiatement traduite. Ce que la CFDT demande, c’est qu’il y ait un bouton dédié dans le menu et sur tous les clients web autorisés.