Délocalisation du centre de formation
La réunion plénière du CSE Ordinaire du 24 Juin nous apprenait l’existence du projet de fermeture des centres de formation de Macon, Kolding (Danemark) et de Montbonnot au profit d’un seul centre de formation Power Services (MT) et Secure Power (UPS) qui sera implanté sur l’usine 38LL du Fontanil.
Transfert d’entité, contrats SEIT
transformés en contrats SEI
Aucune participation aux contraintes logistiques
La direction justifie ce besoin de transfert par rapport au site d’implantation de ce futur centre de formation, appartenant à SEI.
Mais il est fréquent aujourd’hui au sein du groupe Schneider d’être rattaché sur des sites intégrant plusieurs activités, et donc plusieurs entités.
Alors pourquoi vouloir obliger ces collaborateurs à changer de contrat ? Existe-t-il encore un site SEIT en France ? Devons-nous tous passer SEI ou SEF ?
L’enjeu repose sur les spécificités de nos conventions collectives, entre autres nos Jours de RTT. La direction nous montre ses intentions.
Transfert de compétences
(ou transfert de charge ?)
L’équipe de Kolding devra se trouver un avenir autre, et les formations assurées (Megawatts, Symmetra PX, Galaxy VL, batteries Li-on) devront être reprises par le personnel de Montbonnot, mais avec quelles conséquences sur leur charge de travail, en pleine mobilité ?
La polyvalence reste une valeur chère à notre direction, qui pourtant n’a pas encore défini ni de plan de transfert ni nommé de Project Manager.
La plupart du personnel concerné réside entre Chambéry et Grenoble, dans le haut Grésivaudan, mais la direction refuse de considérer une mobilité géographique, et ne propose aucune compensation financière.
Si l’éloignement de Montbonnot est de 25Kms avec l’usine 38LL, personne n’est sans savoir les difficultés de circulation et la perte de temps en heures de pointe (1H30à 2H de plus A/R depuis Montbonnot). Alors que le métier de formateur exige par cycle une présence continue sur site.
La Cfdt et l’ensemble des organisations syndicales demandions plus de flexibilité sur les plages horaires fixes, sur le télétravail non applicable de manière hebdomadaire, du fait des contraintes de formation et de besoin d’accès aux machines :
REFUS DE LA DIRECTION, aucune adaptation proposée, pas même en flexibilité.
9 salariés SEIT sont concernés par ce projet incohérent, et vivent cette annonce et cette mise en œuvre telle une sanction.
Face aux imprécisions des réponses données par la direction, la Cfdt et l’ensemble des organisations syndicales SEIT demandent l’ouverture d’une négociation de mesures spécifiques à l’accompagnement des salariés concernés!

