Lundi de Pentecôte

Oui à la solidarité pour payer la dépendance, mais pas comme cela nous est imposé !

 

La journée de solidarité :

Mise en place par le gouvernement en 2004, la journée de solidarité sert à financer la dépendance en France. En contre parti de 7 heures travaillées par les salariés (mais non payées), les employeurs versent une contribution à l’état.

La CFDT reste opposée au mode de financement choisi, pour 2 raisons principales :

  • C’est un mode de financement injuste qui repose principalement sur la contribution des salariés, alors que cela va à destination de tous les Français.
  • Ce choix a été motivé par une posture idéologique de remise en cause de la RTT, par la loi et au mépris des réalités des professions.

 

En 2008, la loi assouplit les modalités de fixation du jour de solidarité.

Ce jour n’est plus, automatiquement, le lundi de Pentecôte, qui est redevenu férié. Par accord, les modalités du jour de solidarité peuvent être négociées dans les entreprises.

L’actuel gouvernement envisage même de mettre une seconde journée de solidarité pour financer la dépendance en France !

Notre Direction refuse catégoriquement de négocier sur ce sujet et impose unilatéralement, le lundi de Pentecôte, comme jour de solidarité.

La vision Schneider de la négociation avec les partenaires sociaux est inacceptable pour la CFDT. De nombreux salariés laissent régulièrement des heures au delà de leurs obligations. D’autres façons d’appliquer ce jour au sein de l’entreprise sont possibles !

Pour dénoncer ces façons de faire de la Direction et refuser le travail gratuit, la CFDT appelle les salariés, à une journée d’action le lundi 21 mai 2018, soit sous forme de grève*, soit en absence rémunérée**.