La journée de solidarité
La journée de solidarité a été mise en place par le gouvernement en 2004. En contrepartie de 7 heures travaillées mais non rémunérées, les employeurs versent une contribution à l’état, pour financer la dépendance en France.
En 2008, la loi assouplit les modalités de fixation du jour de solidarité
La journée de solidarité n’est plus obligatoirement fixée le lundi de Pentecôte, qui est redevenu férié. Les modalités peuvent, depuis 2008, être fixées par accord dans les entreprises, après négociation.
Schneider Electric refuse de négocier un accord à ce sujet…
et impose le lundi de Pentecôte comme jour de solidarité, sans motiver sa position.
L’absence de rémunération d’un travail, la suppression d’un jour férié et l’augmentation de la durée de travail hebdomadaire, sont inacceptables pour la Cfdt (et dommageables pour la Direction), qui met à mal son Employée Value Proposition*.
Cette loi, contraire à la liberté contractuelle, est contradictoire avec la volonté affichée de développer le dialogue social.
D’autres façons d’appliquer ce jour de solidarité au sein de Schneider sont envisageables.
La Cfdt demande à Schneider de revoir sa position sur ce sujet, et qu’une négociation soit lancée.