Principaux résultats
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Votre ressenti :
Pour une grande majorité des salariés, l’entreprise ne fait rien pour soutenir les employés seniors (45%) ou peut même être discriminante envers eux (38%). Seule une minorité (11,5%) pense que l’entreprise s’adapte aux problématiques spécifiques des salariés seniors.
Vos attentes :
Pour la majorité des répondants, un aménagement de poste ou des conditions de travail adaptées (64%) et un départ anticipé financé (52%) sont les principales attentes. Ensuite, vient une aide pour poursuivre la carrière (25%), tandis que 12% estiment que ce qui existe déjà est suffisant.
Voici vos principaux souhaits, remontés lors du sondage:
- Un aménagement de poste serait attendu à partir de 60 ans (47%) voire même dès 55 ans (37%), avec le développement de nouveaux rôles (76%) et la possibilité d’un temps partiel subventionné (70%).
- Un problème concernant l’évolution des seniors est reconnu par 71% des répondants, qui proposent plusieurs mesures. En priorité, ils souhaitent une facilitation via les ressources humaines (48%), la formation et l’incitation des managers (43%), voire même la création d’un index par service pour évaluer l’évolution des seniors (42%). Un accès facilité aux formations est également souhaité (38%).
- Le départ anticipé et subventionné est plébiscité par 84% des répondants, principalement via la révision de l’Indemnité de Congés et de Départ à la Retraite (ICDR) (74%), suivi du rachat de trimestres subventionné (66%).
Notre Analyse :
La perception de l’entreprise concernant l’emploi des salariés seniors est largement négative pour une grande majorité des employés. Pour la Cfdt, cela est grave : comment pouvons-nous obtenir l’engagement de chacun et maintenir une attractivité de l’entreprise, si ses employés pensent que leur carrière deviendra compliquée dès l’âge de 50 ans ? Si l’entreprise ne prête pas attention aux plus âgés, c’est elle qui perd en crédibilité pour tout les salariés.
L’entreprise a lancé récemment un « programme seniors » qui se concentre sur 4 portraits-types de salariés âgés. L’entreprise focalise l’attention sur les personnes sans faire d’analyse sur elle même. Elle se limite à l’analyse de la situation et à l’information sur les dispositifs déjà existants ou la création de nouvelles formations. Les salariés en attendent davantage, car il y a des difficultés spécifiques, des discriminations et de véritables souffrances.
Pourtant les salariés seniors portent la mémoire de l’entreprise ainsi qu’une expérience riche en connaissances. L’entreprise doit anticiper les départs pour garantir une bonne transmission des compétences, et plus encore quand il y a des transferts vers des pays à bas coûts. Le contexte insécurisant et l absence de confiance empêche souvent le salarié à annoncer sa date de départ.
La CFDT Souhaite une suite :
Dans de futurs échanges avec la direction, la Cfdt souhaite mettre en avant certains points qui ont été plébiscités dans cette enquête :
- La limite de jours du compte épargne-temps (CET) qui reste bloquée à 25 jours jusqu’à l’âge de 62 ans. Pourquoi ne pas introduire des paliers commençant plus tôt ?
- Le rachat de trimestres subventionné. Pourquoi ne pas proposer une règle officielle plutôt qu’une négociation au cas par cas ?
- La création de véritables offres d’emploi à temps partiel. L’entreprise propose un système de retraite progressive, ou temps choisi, mais aucun poste a temps partiel… Schneider n’a jamais cherché à s’organiser avec des temps partiels. C’est une formule qui conviendrait pourtant à de nombreux salariés comme les jeunes parents par exemple, mais aussi bien d’autres… Pourtant certains trouvent des solutions: Aux Pays-Bas, 46,8% des salariés travaillent à temps partiel.